Exposition temporelle à Pisa (Italie)
Exposition temporaire consacrée à l'influence du classicisme italien sur l'œuvre de Dalí.
Cette exposition met tout particulièrement l'accent sur l'importance que revêtent l'Italie (que Dalí et Gala visitèrent à de fréquentes reprises) et la Renaissance dans l'œuvre de Salvador Dalí. Elle comprend 149 œuvres allant de 1945 à 1982 : 145 provenant de la Fondation Dalí, 3 de The Salvador Dalí Museum de Saint Petersburg (Floride) et 1 des Musées du Vatican. Il s'agit de 22 toiles, 100 estampes de la série Divine Comédie et 27 illustrations pour L'Autobiographie de Benvenuto Cellini.
On peut visiter cette exposition jusqu'au 19/02/2017.
Elle a pour noyau central une sélection d'huiles très peu connues, dont quatre sont inédites : S/T. D'après « Garçon accroupi » de Michel-Ange, S/T. Moïse d'après « Tombeau de Jules II » de Michel-Ange, S/T. Christ d'après « Pietà di Palestrina » de Michel-Ange, S/T. Julien de Médicis d'après « Tombeau de Julien de Médicis » de Michel-Ange. Elles figurent parmi ses dernières créations des années 80, où l'artiste réinterprète à la manière dalinienne les chefs-d'œuvre de Michel-Ange. Présentées pour la première fois comme un ensemble stylistique et thématique, ces œuvres permettent un examen fouillé de la technique et des connaissances du Dalí de l'époque, et reflètent en quoi ses préoccupations continuent de se traduire par une expression artistique. Ceci nous ouvre les portes de la dernière étape du peintre, jusqu'ici plutôt méconnue, mais porteuse d'une idéologie dalinienne tout à fait particulière, moyennant une expressivité visant la persistance du processus de création et la quête de l'immortalité. En revisitant les œuvres de Michel-Ange, Dalí travaille d'une part avec un respect absolu pour la tradition et le passé, d'autre part avec la conscience de la nécessité de les dépasser grâce à une innovation tendue vers la contemporanéité.
Depuis son exclusion du groupe surréaliste, au début des années 40, le peintre catalan s'est fait le chantre d'une nouvelle posture classiciste et de défense de la Renaissance. Le champ des intérêts intellectuels de Dalí continue de s'étendre, à la manière d'un humaniste de la Renaissance. Dalí se considère comme le précurseur d'une nouvelle phase de cette période. C'est dans ce contexte que prennent place les illustrations destinées à l'autobiographie de Benvenuto Cellini, un des artistes les plus influents de la Renaissance florentine, homme controversé dont le caractère rebelle le fascine, et les illustrations de la Divine Comédie de Dante Alighieri.
Cette exposition permettra également d'admirer des huiles provenant de The Salvador Dalí Museum de Saint Petersburg et une peinture des Musées du Vatican. Il s'agit d'œuvres réalisées par Dalí dans les années 50 et 60, exemplaires de la nouvelle étape mystique de l'artiste, les thématiques religieuses s'y fondant à l'inspiration des grands maîtres du passé.