Madrid, 25 septembre 2007
L’ensemble se compose de 31 huiles, 211 dessins, 39 bijoux, 2 sculptures, 1 hologramme et 11 lithographies. Ces 295 pièces sont estimées à quelque 60 millions d’euros au total.
L’ouvrage contient une présentation de Ramon Boixadós, qui a été le président de la Fondation durant ces quinze années. Il y remarque:
« Avec cette publication, nous aspirons à faire connaître les œuvres de Salvador Dalí qui ont été acquises par la Fondation Gala-Salvador Dalí entre 1991 et 2006 ; des œuvres qui ont notablement enrichi la dernière et plus monumentale création dalinienne : le Théâtre-musée Dalí de Figueres. Ces acquisitions ont été effectuées uniquement et exclusivement sur les fonds générés par la Fondation elle-même, sans aide externe d’aucune sorte.
Derrière chaque acquisition, il y a un processus de recherche
– scientifique et financière –, une équipe humaine, les membres d’un patronat qui doit assumer la responsabilité et l’importance de l’achat et, surtout, la grande satisfaction de compléter et d’améliorer une collection unique, celle de Salvador Dalí.
Depuis l’achat de la première toile, Apothéose du dollar, jusqu’à celui des bijoux de l’ancienne collection Owen Cheatham et des nombreuses huiles de l’époque surréaliste, on ne saurait affirmer connaître ni comprendre l’œuvre de l’artiste sans avoir visité le Théâtre-musée Dalí (et la maison de Portlligat, et le Château de Púbol). Le Dalí surréaliste est aujourd’hui très présent dans son musée, de même que le Dalí styliste de bijoux, le dessinateur, l’écrivain, le scénographe et le cinéaste.
C’est à cette tache d’acquisition d’œuvres opiniâtre et constante, à laquelle nous avons consacré une grande partie de nos efforts ces quinze dernières années, que nous devons cette belle réussite, conséquence et résultat au demeurant d’une gestion efficace, dynamique, engagée et novatrice. Et d’une nette volonté d’internationaliser l’œuvre de l’artiste. Cette politique d’acquisitions nous permet d’avoir un contingent nombreux de pièces du maître dans son musée de Figueres, mais aussi d’être présents au Japon, en Chine et à Taiwan, en Italie, en Grèce, aux États-Unis, en Grande Bretagne, en Finlande, en Suède, en France et dans bien d’autres pays, que ce soit par le biais de prêts ponctuels ou d’expositions anthologiques qui totalisent des records de visites ».